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Ma planète et moi

Ma planète et moi

19-03-2019 à 22:55:23

Sous l’impulsion de Greta Thunberg, une jeune lycéenne suédoise de seize ans, les jeunes d’Europe veulent faire prendre conscience aux gouvernements de l’urgence climatique.

 

L’été 2018 a été particulièrement sec et a provoqué de très graves incendies de forêt en Suède. Greta prend alors conscience que le gouvernement de son pays doit respecter les engagements pris lors du sommet de Paris. Elle décide le 20 août de s’asseoir devant le Parlement suédois avec une affiche « Grève étudiante pour le climat ». Très vite de nombreux collégiens et lycéens suédois lui emboîtent le pas. Ainsi, dans un nombre grandissant d’établissements scolaires, le vendredi devient la journée de mobilisation pour le climat et la planète.

Son message est relayé par les réseaux sociaux et la mobilisation gagne les autres pays européens. Ainsi en Belgique, en Allemagne ou en Grande-Bretagne, certains collégiens et lycéens font la grève de l’école les vendredis dès le mois de janvier : « Fridays for Climate ».

Une marche dans Bruxelles regroupe 70 000 participants le 27 janvier, puis près de 65 000 le 28 février pour faire entendre leur message de protection de notre planète. En France, les vendredis deviennent eux aussi journée de mobilisation et de grève de l’école sans atteindre l’ampleur de ses voisins d’Europe.

C’est à l’occasion de la Marche du Siècle organisée le 16 mars dernier que la mobilisation mondiale et européenne a envoyé un vrai signal : près de 350 000 marcheurs en France selon les organisateurs.

Oui, le climat est une question essentielle !  Mais manifester, faire la grève et ne pas aller à l’école, est-ce vraiment le moyen le plus efficace pour protéger notre planète ?

Sans enlever le mérite des jeunes mobilisés, soyons vigilants. Est-il facile pour des adolescents de s’engager dans un mouvement de cette nature, tout en gardant leur indépendance ? En effet, des individus peu scrupuleux pourraient les manipuler avec des objectifs peu avouables surtout économiques. Cela est déjà arrivé dans l’Histoire et s’est souvent mal terminé pour ces jeunes. Il y a derrière les enjeux écologiques des intérêts économiques et politiques très forts qu’il est souvent difficile de percevoir.

Et pourquoi pas nous ?

Il y a déjà de nombreuses bonnes habitudes que chacun peut prendre. Et les transmettre à ses amis à l’école par exemple : prendre son vélo plus que la voiture, ne gaspiller ni l’électricité ni l’eau !

Réfléchissons à la manière dont chacun de nous peut participer à la protection de la Terre tout en allant à l’école : c’est sans doute là que tu apprendras le plus et éveilleras le mieux ton sens critique !

 

Karl-Wilhelm von Lüneth

 

Actuailes n° 97– 20 mars 2019


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