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Les routes de la drogue

Les routes de la drogue

02-10-2018 à 22:50:00

Près de 650 kilos de cocaïne ont été saisis dans la nuit de lundi à mardi sur une aire d’autoroute au sud de Toulouse.

 

Les drogues sont un fléau qui touche tous nos pays aujourd’hui. Elles sont consommées par des personnes qui veulent fuir la réalité. Parmi ces drogues, la cocaïne connaît un grand succès. En effet, elle donne l’impression que l’on est en grande forme. Et une fois que l’on a commencé, il est difficile d’arrêter.

Les zones de production

Pour fabriquer de la cocaïne, il faut tout d’abord ramasser des feuilles de coca. Il s’agit d’une plante d’Amérique du Sud connue pour ses vertus médicinales. Les trafiquants vont ensuite les mélanger à des produits très dangereux pour la santé afin de fabriquer cette drogue : Destop (produit destiné à déboucher les toilettes) ou essence. La fabrication se réalise généralement dans des laboratoires cachés dans la jungle. Les principaux pays qui produisent cette drogue sont la Colombie, la Bolivie et le Pérou.

On estime entre mille et trois mille tonnes le fruit de leur travail, contrôlé par des cartels (associations de malfaiteurs très déterminés). Ils gagnent beaucoup d’argent. En effet, quand la cocaïne sort de Colombie, elle vaut environ 4 000 euros le kilo. Elle sera revendue dix fois plus cher en France et quarante fois plus au Japon. Mais pour cela, il faut la transporter.

Les routes

Acheminer la drogue en Europe est un vrai casse-tête. Les trafiquants ont donc inventé différentes routes :

– La première consiste à choisir une personne pauvre qui a besoin d’argent. On lui achète un billet d’avion et on lui demande de mettre dans son ventre des sachets de drogue enveloppés dans du plastique. On appelle cette personne une « mule ». Malheureusement, certaines meurent, car des sachets peuvent s’ouvrir dans leur ventre et la quantité de drogue dans le sang est alors trop forte pour le corps humain.

– La seconde route passe par les Antilles, ces petites îles paradisiaques au large de l’Amérique du Sud. Des pêcheurs vont, par exemple, y apporter la drogue qui sera ensuite envoyée en Europe. L’avantage est que certaines de ces îles sont européennes et qu’il y a donc moins de contrôles de police pour traverser l’océan Atlantique.

– La troisième route passe par l’ouest de l’Afrique. La drogue est débarquée au Sénégal ou en Guinée, puis traverse le désert du Sahara. Il y a quelques années, des trafiquants colombiens avaient même acheté un avion Boeing pour le poser au beau milieu du Mali.

– Mais la meilleure route est tout simplement la plus directe. La drogue est cachée dans des conteneurs sur de gros bateaux. En Colombie, la cocaïne est souvent mise au milieu de cartons de bananes. Seulement 5 % des conteneurs sont fouillés en arrivant en Europe.

La réponse

Les douaniers et la police essaient de lutter contre les trafiquants. Leurs meilleurs atouts sont les indicateurs. Il s’agit de personnes qui font semblant d’être des trafiquants, mais qui vont donner des renseignements à la police, comme, par exemple, le nom du bateau où se cache la drogue. C’est très dangereux ; ils peuvent recevoir de l’argent de la police pour leurs informations. Il y a aussi des chiens dans les aéroports qui peuvent détecter la drogue. Enfin, la France envoie des bateaux de la Marine, avec des commandos, pour fouiller des bateaux au large des Antilles.

Malheureusement, tant qu’il y aura des clients, les trafiquants feront venir la cocaïne en Europe. Et cette drogue engendre violence, guerres et détruit la santé de ceux qui en prennent. Chacun doit se sentir concerné et mener une véritable guerre contre ce fléau : on ne doit pas laisser faire ceux qui la revendent pas plus que ceux qui l’achètent !

Julien Magne

 

Actuailes n° 89 – 3 octobre 2018

 


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