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Le trou d’ozone

Le trou d’ozone

26-01-2016 à 18:52:26

Les nos 40, 42 et 43 d’Actuailes ont expliqué que l’ONU a adopté des « objectifs de développement durable » pour les années 2015-2030 évoquant des « limites planétaires », et la nécessité de « stabiliser la population mondiale ». Continuons à réfléchir avec le « trou d’ozone ».

En novembre 2015, l’Organisation météorologique mondiale a annoncé que le trou d’ozone aurait atteint un record. De quoi s’agit-il ? Le protocole de Montréal, en 1987, a prétendu que l’origine de ce trou était humaine.

Qu’est-ce que le « trou d’ozone » ?

L’ozone est un gaz formé de trois atomes d’oxygène (O3) et peut se décomposer en oxygène simple (O2). Il est présent en altitude (13 à 40 km de haut) et nous protège en captant 97 % des rayons ultraviolets du Soleil. Au sol, c’est un polluant irritant les poumons des animaux et brûlant les végétaux les plus sensibles.
Un « trou d’ozone » est une région où l’ozone diminue (principalement observé au pôle Sud, mais aussi au pôle Nord depuis 2011). Pourquoi cette diminution ?


L’origine du « trou d’ozone »

a) Le « trou d’ozone » : une cause humaine ?
Dans les causes, on parle beaucoup des composés à base de chlore (on les appelle des CFC : chloro-fluoro-carbones). Ces CFC sont surtout utilisés comme gaz réfrigérant dans la « production du froid » (réfrigérateurs, climatisation, canons à neige, etc.).
Un scientifique, Mario Molina, en 1973, a émis des hypothèses sur la baisse de l’ozone. Il ne voyait que des causes humaines : la vapeur d’eau des transports supersoniques et en particulier du Concorde, les émissions d’oxydes d’azote, les essais nucléaires atmo-sphériques (à la surface de la terre et non en sous-sol), les engrais, et les gaz de méthane provenant des vaches et des rizières, le chlore s’échappant de la navette spatiale… Le rôle des CFC n’arrivait qu’en septième hypothèse.
Malgré tout, Mario Molina a obtenu, en 1995, un prix Nobel de chimie sur le rôle de ces composés chlorés qui dégradent l’ozone en oxygène simple (O3 devenant O2). Mais, depuis, il a encore changé d’avis et reconnaît que ses modèles étaient fondés sur des bases fragiles et incomplètes. En effet, les réactions chimiques invoquées n’ont jamais été observées en laboratoire.


b) Le protocole de Montréal
Ce protocole a été signé en 1987 pour réduire ces CFC. De même que la COP21 s’occupe du climat, le trou d’ozone est suivi par des MOP « Meeting Of the Parties ». Une MOP27 se réunira au Rwanda en octobre 2016.

Ces réunions de l’ONU ont prévus de remplacer les CFC par d’autres produits qui n’attaqueraient pas la couche d’ozone, mais auraient un impact sur le climat. On utilise parfois l’ammoniac qui n’a d’impact ni sur la couche d’ozone ni sur le climat, mais c’est un produit dangereux pour l’homme.
En réalité, quand le protocole de Montréal a été signé, on connaissait mal le phénomène. Il était pourtant observé depuis 1929, c’est-à-dire trente ans avant la production intensive des CFC. Comment affirmer qu’ils soient la cause du phénomène ?

c) Le « trou d’ozone » : des fluctuations naturelles ?
Il y a des fluctuations saisonnières : le « trou d’ozone » est maximum au printemps, pendant la nuit polaire. Il se réduit l’été. Mais il y a aussi des cycles pluriannuels. Pour certains, le trou « record » est en corrélation avec les rayons cosmiques. L’ozone serait au cœur d’un équilibre dynamique de chocs de particules cosmiques qui, continuellement, créent ou détruisent de l’ozone. On reconnaît aussi que les CFC ne s’accumulent pas : une grande partie des CFC est séquestrée par la végétation puis détruite par des bactéries qui s’en nourrissent.
Enfin, il est admis qu’un autre composé (le bromure de méthyle) aurait un impact plus fort que les CFC sur l’ozone. Or, l’océan en produit beaucoup.

Conclusion

Le chlore n’est pas émis que par les CFC (les volcans en rejettent cinquante fois plus). Et il existe, au niveau planétaire, un cycle du chlore qui aide à corriger toutes sortes de déséquilibres planétaires. La planète est une monumentale source de vie.
Tout cela devrait être remis à plat, mais les industriels qui ont déposé des brevets de production de nouveaux produits ne sont pas prêts à revenir en arrière.
Avec le « trou d’ozone », se posent les mêmes questions que sur le climat, les engrais, ou les particules fines : les « neuf dimensions critiques » dont parle l’ONU sont-elles des limites fondées scientifiquement ? Ou bien ces « limites planétaires » sont-elles un prétexte à justifier une « stabilisation de la population mondiale » par des moyens peu moraux ?

Pour aller plus loin, cliquer ici ou sur http://jeunes23.les2ailes.com.


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