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Deux policiers assassinés à leur domicile

Deux policiers assassinés à leur domicile

21-06-2016 à 22:33:14

Lundi 13 juin 2016 à 20h30, à Magnanville (Yvelines), un couple de policiers a été assassiné à son domicile par un homme, Larossi Abballa, se réclamant de l’État islamique. Jean-Baptiste Salvaing était commandant de police et sa compagne, Jessica Schneider, travaillait au commissariat de Mantes-la-Jolie.

 

Ce crime a provoqué une vive émotion dans tout le pays. Il survient au cours d’une période très éprouvante pour les forces de l’ordre, mobilisées dans la lutte anti-terroriste, mais aussi aux prises depuis de longues semaines avec les casseurs des manifestations, dont certains se présentent comme « anti-flic » (voir Actuailes n° 53), et plus récemment avec les hooliganssupporters des équipes de l’Euro 2016.

Une cérémonie d’hommage national présidée par le président de la République a eu lieu le 17 juin 2016.  Au cours de son allocution, François Hollande a salué la mémoire des deux policiers, « héros du quotidien ».

À la fin de cette cérémonie, un policier du commissariat de Mantes-la-Jolie (Yvelines), dans lequel travaillait la femme assassinée, a refusé de serrer la main du président de la République et du Premier ministre, Manuel Valls. Par cette attitude, il a voulu protester contre le manque de moyens de la police pour remplir correctement ses missions : « Il y a trop de problèmes dans la police, on en a ras-le-bol […] ; à Mantes-la-Jolie, nous avons trois véhicules pour quarante policiers », a-t-il dit un peu plus tard. Il réclame « des actes » de la part du gouvernement pour arranger la situation.

Après la cérémonie, Manuel Valls a dit comprendre l’attitude du policier. D’après le Premier ministre, « jamais un gouver-nement n’a fait autant pour soutenir les forces de l’ordre et de sécurité ».

À la suite de cet événement, François Hollande a annoncé plusieurs mesures en faveur des policiers. Ceux-ci seront autorisés à porter leur arme en dehors des heures de service (jusqu’à présent, cela n’était possible qu’en période d’état d’urgence). Par ailleurs, leur anonymat sera préservé, ce qui devrait éviter qu’un autre crime de ce genre se produise.

 

 

Actuailes n° 55 – 22 juin 2016


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