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Au Mali, l’armée française continue d’emporter des succès

Au Mali, l’armée française continue d’emporter des succès

31-05-2015 à 18:50:22

Le 15 mai 2015 un accord a été signé à Bamako, il prévoit la réconciliation du Mali. Il a été longuement négocié à Alger pendant plus de huit mois par les représentants de l’État malien et les différents groupes arabes et touareg du Nord. Cet accord est un compromis entre les parties qui ont dû, chacune, faire des concessions. Cependant, une partie des groupes armés du Nord, dont les rebelles touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), refusent encore de signer cet accord. Ils estiment que le texte laisse à Bamako trop de pouvoir et se considèrent chez eux dans la partie septentrionale (nord) du pays dont ils revendiquent historiquement l’indépendance. Ce problème est ancien au Mali : les Arabes et Touareg du Nord ne se sont jamais bien entendu avec les Noirs du Sud alors qu’ils forment un même pays, issu des frontières que la colonisation française avait mises en place. D’autres pays d’Afrique connaissent des difficultés comparables avec des populations qui peinent à former une nation unie.

La MINUSMA est la mission de l’Organisation des nations unies qui est en charge de ramener la paix au Mali. Elle compte près de 7 000 « casques bleus » originaires de très nombreux pays. Depuis deux ans, trente-six de ses militaires ont été tués. Le 29 mai est la Journée mondiale des casques bleus. Elle a été célébrée au Mali au lendemain d’une attaque qui a fait trois blessés et failli coûter la vie au général commandant les militaires de la MINUSMA.

Militaire français des forces spéciales en opération au Mali.

De leur côté, les militaires français accomplissent une mission différente de celle de la MINUSMA : ils combattent les groupes djihadistes implantés au Mali et qui se déplacent dans l’ensemble du Sahel jusqu’en Libye, où l’absence d’État organisé leur permet de trouver refuge. Dans la nuit du 5 au 6 avril, les forces spéciales françaises ont réussi à libérer Sjaak Rijke, un otage néerlandais retenu depuis plus de trois ans par AQMI. Mais surtout, le 18 mai, elles ont tué au combat deux importants chefs djihadistes : Abdelkrim le Touareg et Ibrahim ag Inawalen. Ces deux terroristes avaient été identifiés par les services secrets comme les responsables de la prise en otage et de la mort de plusieurs Français. Ils étaient recherchés depuis plusieurs années.


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